Arlequin-and-tagada

Arlequin-et-Tagada

Vendredi 24 avril 2015 à 23:43

- AF m'a quitté il y a presque deux mois. Mon dieu que le temps passe vite bordel de merde. 
- Je m'envoi en l'air de nouveau avec AN.
- Morceau de piano à terminer pour la BO du court-métrage. On y croit, on y croit.
- MG m'a demandé des nouvelles après presque cinq ans d'absence, il est journaliste à Paris. Je suis contente d'avoir de ses nouvelles. 
- J'ai fumé quelques clopes avec AF cet après-midi. On a papoté un peu, rien de bien exceptionnel. C'était chouette de le voir.
- Je trace ma route. J'ai tellement de choses à faire. Plus le temps de m'arrêter pour des conneries.
- Demain je me casse chez MC pour le week end. Ca me fera pas de mal. 
- PY m'aime encore. Dieu merci. Ne me l'enlevez jamais. C'est mon pilier. 
- J'vais me remettre à la contrebasse. Elle prend la poussière au grenier.
- Tellement je croule sous la montagne de boulot que j'ai à faire. Tellement je n'ai le temps de rien faire en ce moment.
Ah si, si, me taper quarante cinq minutes porte à porte pour m'envoyer en l'air avec AN, ça, j'ai le temps. Oh et puis merde. 


Vendredi 24 avril 2015 à 4:22

AK - J'me suis demandé, après qu'AF m'ai quitté, pourquoi. Comme si je m'adressais à une entité supérieure, à un Dieu quoi, je demandais "pourquoi tu me fais ça comme ça ? Pourquoi ? C'est quoi la signification de ces dernières années niveau sentimental ?

Psychopathe RL pendant deux ans.
PY qui me dit "Merde, ça fait six ans. Je t'aime."
AF et une complicité et un bonheur pendant neuf mois.

Puis voilà. Et donc, c'est quoi le but de tout ça ? Et layou m'a dit "c'est peut être pour te montrer que c'est possible même après JB et RL, que ça existe quoi."

Ouais. Il a surement raison. Mais tu sais quoi ? Ca pue la merde. Parce qu'à chaque fois qu'une histoire se termine (qu'elle ai été bonne ou mauvaise), j'en reviens toujours à me poser mille questions sur toi PY. Merde. 

Excuse moi. Excuse moi parce que j'ai fais le yoyo avec toi sans m'en rendre compte, et parce que j'avais pas vraiment le choix. On s'est toujours dit qu'on s'empêcherait jamais de vivre, parce qu'on peut pas la vivre notre putain d'histoire parce qu'on est loin. On s'est jamais empêché de tomber amoureux.
On fait le yoyo l'un avec l'autre depuis des années. On a craqué l'un sur l'autre y'a des années. On est tombé amoureux d'autres personnes entre temps. On a vécu. On continu de vivre.

Et on revient toujours l'un vers l'autre. Et j'me demande où ça va tout ça, quelle direction ça prend. Nous deux, complètement indépendamment du reste du monde, ça va où ?

Désolé, c'est ridicule de te dire tout ça.
PY - C'est tellement étrange toi et moi. Ne pense jamais que c'est ridicule. La prochaine fois, s'il y en a une, je ne te laisserai pas partir. 

Vendredi 24 avril 2015 à 3:55

Novembre 2013
AN - Chiche de venir jusqu'à chez moi.
AK - Chiche.
AN - T'as vingt minutes.

Elle arriva essoufflée en bas de chez lui. AN lui ouvrit la porte. Elle était au téléphone avec son patron qui l'avait appelé entre temps. Elle resta là, trois, quatre, cinq minutes, à peine entrée dans l'appartement, adossée contre la porte, à passer ce coup de fil important. Il était impatient, agacé. Il la trouvait belle, très belle. Il ne tenait plus en place. Il se plaça face à elle, plongea son regard dans le sien. Elle était désemparée, extrêmement stressée. Elle savait qu'il avait envie d'elle, c'était réciproque. Mais elle sortait de deux ans et demi de relation. Elle allait s'envoyer en l'air avec un nouvel homme. Son patron continuait de lui parler de choses importantes au bout du fil. Elle ne l'écoutait quasiment plus, comme hypnotisée par ses yeux à lui, à AN. Peu importe qu'elle soit au téléphone avec son patron, il s'en fichait, il avait été bien trop patient jusqu'ici. Sans prévenir, il s'approcha d'elle, l'embrassa sur la bouche, posant ses mains sur ses hanches. Elle rougit, dit à son patron qu'elle devait le rappeler plus tard et raccrocha. Il prit son téléphone et le lança sur le lit, son sac qu'il décrocha de son épaule pour le laisser tomber au sol, puis retira son manteau qu'il posa soigneusement sur une chaise. Il la porta jusque dans ses draps, la déshabillant lentement, la dévorait des yeux. 


Avril 2015
AN - Hey keupine, tu fais quoi ?
AK - Rien du tout actuellement.
AN - Hmmm, ça te dis de passer chez moi, là maintenant ?
AK - Je me prépare et je décolle.

Elle se leva, avala son petit déjeuner pendant qu'elle appliquait soigneusement son eye-liner sur ses paupières, son khol sous ses yeux, son rouge à lèvres, fraîchement acheté, sur ses lèvres. Elle enfila un legging parce qu'il moulait bien ses formes, ses fesses; puis un petit chemisier à manches courtes très léger, transparent. Elle fila de chez elle, alluma sa cigarette pour faire passer le stress de retourner chez lui. Elle sortait de neuf mois de relation, elle y était très amoureuse, très heureuse. Elle allait s'envoyer un en l'air avec lui, comme ils le faisaient l'année dernière. 
Elle passa la porte d'entrée, découvrit son nouvel appartement, mieux que celui de 2013. Il lui fit visiter. Ils s'assirent l'un face à l'autre pour fumer une cigarette, détendre l'atmosphère. Il écrasa son mégot pendant qu'elle terminait sa cigarette. Elle aspira une bouffée, et sans prévenir comme à son habitude, il se leva, s'approcha, l'embrassa. Elle écrasa son mégot à son tour. Il la porta, comme au bon vieux temps, jusqu'au lit. Il l'embrassa de longues minutes tout en dégrafant son soutien gorge, déboutonnant son chemisier, et laissa échappé un "tu m'avais manqué, ça m'avait manqué...". 
Ils s'étaient de nouveau envoyé en l'air, comme l'année dernière.
Ils restèrent allongés quelques minutes l'un à côté de l'autre. Ils n'avaient pourtant pas l'habitude d'avoir le moindre témoin d'affection l'un envers l'autre auparavant. Il la fixait, caressa ses cheveux. Elle était allongée sur le dos, le genou relevé. Il se redressa, saisi son genou pour le ramener vers lui, et y déposa un baiser. Elle fut surprise de ces petites marques d'affections pourtant inexistantes auparavant. 

Il fumèrent quelques cigarette en débattant de l'actualité, comme avant.  

Dimanche 25 janvier 2015 à 22:05

 Lost dog on the road nothing's done i stay alone, something's shine but i'm blind 
all this --- out the door, i'm not welcome anymore yeah i leave it too late

find a way tonight let me see this time 

all this ---- only pass, froze my city not my mind. the choice is not along as mine
kill the goals of the past walk along the ----- stay there and move away 

Jeudi 4 septembre 2014 à 1:05

 J'te dirai que quand je suis émue je fume, et qu'avec toi je fume beaucoup, beaucoup trop même. 

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